C’était elle qui les avait appelés, cette fois. Pas par des mots. Par son regard, son odeur, sa posture. Ils étaient venus sans hésiter. Deux hommes. Deux sexes. Elle les avait accueillis debout, puis à genoux. Sans un mot. C’était devenu naturel. Elle voulait leur montrer. Qu’elle avait compris. Qu’elle savait faire. Elle ouvrit grand sa gueule, tendit la langue, en prit un entre les crocs, doucement. L’autre, elle le tenait déjà. Puis elle alterna. Un peu dans la bouche, un peu sur la joue, un peu contre les crocs. Ils ne criaient pas. Ils restaient. Alors elle allait jusqu’au bout.
Elle essaya de prendre les deux. Pas en entier. Pas comme les autres. Mais assez pour qu’ils sentent qu’ils étaient désirés. Elle les léchait, les frottait, les tenait, les caressait, tout à la fois. Elle se souvenait de tout : de la peur, du goût, du premier jet qu’elle avait bu, du sexe contre sa joue, du regard de Kitana. Tout était là, dans ses gestes. Elle branlait les deux maintenant, avec assurance. Pas comme une novice. Comme une femme qui veut être recouverte. Comme une femme qui l’a décidé.
Quand ils ont joui, elle n’a pas fermé les yeux. Elle a laissé faire. Le sperme l’a couverte. Front, paupières, narines, crocs, gorge. Elle en avait plein la bouche. Plein les gants. Plein le cœur. L’odeur était forte, animale, presque violente. Mais elle souriait. Elle s’est regardée du bout des doigts. Elle a soufflé. Et elle a su. Souillée. Mais belle. Enfin.
She had been the one to call them this time. Not with words — with her eyes, her scent, her posture. They had come without hesitation. Two men. Two cocks. She welcomed them standing, then dropped to her knees. No words. It felt natural now. She wanted to show them. That she had learned. That she could do it. She opened her jaw wide, stretched her tongue, took one gently between her fangs. The other she already held. Then she alternated. A little in the mouth, a little on her cheek, a little against her fangs. They didn’t scream. They stayed. So she went further.
She tried to take them both. Not fully. Not like the others. But enough for them to feel wanted. She licked them, rubbed them, held them, stroked them — all at once. She remembered everything: the fear, the taste, the first load she swallowed, the cock on her cheek, Kitana’s gaze. It was all in her movements. She was jerking both now, confidently. Not like a novice. Like a woman who wanted to be covered. Like a woman who had chosen it.
When they came, she didn’t close her eyes. She let it happen. The semen splashed her. Forehead, eyelids, nostrils, fangs, throat. Her mouth was full. Her gloves sticky. Her heart overflowing. The smell was strong, raw, almost violent. But she smiled. She looked at herself with her fingertips. She exhaled. And she knew. Dirty. But beautiful. At last.